Beyrouth: La réintégration dans le circuit du travail des grands  exclus de la société: les handicapés de la guerre et les mères de familles Dom en détresses

L’objectif: Proposer des formations-emplois dans l’artisanat aux populations les plus marginalisées de Beyrouth, leur permettant ainsi de vivre de leur travail, de nourrir leurs familles, de scolariser leurs enfants et de retrouver leur dignité.

Le défi: On estime à 100 000 le nombre d’invalides de la guerre civile au Liban. Environ 10 000 Dom vivent dans la précarité dans les bidonvilles de Hay el Gharbi à Beyrouth-Ouest au Liban.

Les besoins: Trouver des acheteurs pour les très beaux articles fabriqués par les artisans nouvellement formés dans les ateliers de [beyt] à Beyrouth.

Contribution de Cohérence: 1609€

“Les objets sont plus beaux quand ils ont du sens…”

Mettant en avant les valeurs qui ont motivé sa création, la petite entreprise sociale [beyt] propose des formations avec débouchées dans des métiers d’art de façon à réintégrer une population marginalisée dans le circuit du travail à Beyrouth. Dans le respect des méthodes et des matières traditionnelles, des pièces-témoins du patrimoine du Levant (boiseries et balustrades récupérées des décombres d’après guerre) sont transformées en objets de décoration originaux puis commercialisés à Beyrouth, à Paris, à Tokyo, et plus récemment aux Etats-Unis. Ainsi, par cette initiative, “la beauté cachée des personnes et du patrimoine architectural du Levant” est restaurée tout “en préservant l’environnement […] recréant une chaîne sociale solidaire”.

Les participants aux événements Cohérence ont soutenu cette initiative en achetant une lampe ou un bougeoir fabriqués dans les ateliers de [beyt].

Pour apprécier les débuts du projet et pour suivre l’évolution de l’entreprise [beyt], rendez-vous sur leur site internet.

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Nombre d’invalides de la guerre civile au Liban
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Dom vivant dans les bidonvilles de Hay el Gharbi à Beyrouth-Ouest

“Tout le monde savait que c’était impossible. Il est venu un imbécile qui ne le savait pas et qui l’a fait.”

Marcel Pagnol

photo ©emily-johnston.com